Leila Zelli Artiste visuelle
Née à Téhéran (Iran), Leila Zelli vit et travaille à Montréal. Détentrice d’une maitrise (2020) et d’un baccalauréat (2016) en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, elle s’intéresse aux rapports que l’on entretient avec les idées « d’autres »et « d’ailleurs » et plus spécifiquement au sein de cet espace géopolitique souvent désigné par le terme discutable de « Moyen-Orient ».
Elle crée des installations numériques in situ réalisées au moyen d’images, de vidéos et de textes souvent glanés sur internet et les réseaux sociaux. En résultent des expériences visuelles et sonores qui suscitent une réflexion sur l’état du monde, sur le rapport à l’Autre et sur la portée effective de nos gestes sur l’humanité.

Son travail a, entre autres, été présenté à la Galerie Pierre-François Ouellette (2021), la Galerie Bradley Ertaskiran (2020), au Conseil des arts de Montréal (2019-2020), à la Galerie de l’UQAM (2020,2019, 2015) et à la Foire en art actuel de Québec (2019). Ses réalisations font désormais partie de la collection du Musée d’arts contemporain de Montréal, de la collection du Musée des beaux-arts de Montréal, de la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, de la collection du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et de la collection de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Elle est lauréate 2021 de la Bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain et est représentée par la galerie Pierre-François Ouellette.
 
  



ni de la terre ni du ciel
Encre, fusain, graphite aquarelle, crayon de couleur sur papier

C’est en contrepoids avec ma pratique socialement engagée en vidéo et en lien avec mes observations des détails, formes, textures de tous les jours, ainsi que le mémoire de la maison de ma grand-mère et ma fascination pour les miniatures persanes (Gol o Morgh - trad. Fleur et oiseau) que je débute une pratique de dessin où j’observe, j’échantillonne, je rassemble et j’invente un monde ambigu, créant un effet d’entre-deux ; entre figuration et abstraction, dedans et dehors, haut et bas, ici et là.
Dans cette série de dessin, on perçoit des objets rapportés d’Iran représentant des oiseaux, la figure importante de l’art, la littérature et la culture perse, combinés à un environnement texturé des fleurs et plantes trouvées et photographiées sur mon chemin ici à Montréal. La rencontre des deux mondes fait partie de ma position irano-canadienne et résonne dans cet extrait d’un poème de Rumi :

Je ne suis ni d’Orient ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer
J’ai abdiqué la dualité, j’ai vu que les deux mondes ne sont qu’un




Leila Zelli
Née à Téhéran (Iran), Leila Zelli vit et travaille à Montréal. Détentrice d’une maitrise (2020) et d’un baccalauréat (2016) en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, elle s’intéresse aux rapports que l’on entretient avec les idées « d’autres »et « d’ailleurs » et plus spécifiquement au sein de cet espace géopolitique souvent désigné par le terme discutable de « Moyen-Orient ».

Son travail a, entre autres, été présenté à la Galerie Pierre-François Ouellette (2021), la Galerie Bradley Ertaskiran (2020), au Conseil des arts de Montréal (2019-2020), à la Galerie de l’UQAM (2020,2019, 2015) et à la Foire en art actuel de Québec (2019). Ses réalisations font désormais partie de la collection du Musée d’arts contemporain de Montréal, de la collection du Musée des beaux-arts de Montréal, de la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, de la collection du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et de la collection de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Elle est lauréate 2021 de la Bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain.