Leila Zelli : Terrain de jeux
11 janvier 2019 - 23 février 2019 - Galerie de l’UQÀM, Montréal
Toute image ne peut jamais être comprise d’une seule et unique façon, car elle vit sous le kaléidoscope des regards humains. Nous ne lisons les images qu’à partir de nos propres connaissances, expériences, croyances et à priori culturels, qui constituent ensemble une vision singulière du monde. Malgré cela, chaque jour, nous voyons des centaines, sinon des milliers d’images à la télé, sur Internet, sur les réseaux sociaux, dans la rue, dans les journaux, les livres, les archive ou les revues, et nous tenons pour acquis que notre point de vue sur elles est le bon.
Ce sont quelques-unes de ces images quotidiennes, celles représentant des situations de guerre, qui sont ici présentées de manière à nous faire éprouver le regard que nous portons sur l’autre. Elles ont été recontextualisées dans une installation in situ donnant à qui la visite l’impression d’être dans un « terrain de jeux », celui du jeu réel des enfants et du jeu politique de l’image. Le son et le positionnement des images génèrent des effets d’hors-champ, d’hors de vue, d’hors d’atteinte. Ceux-ci interagissent pour créer un espace fictif qui active la curiosité et le désir de voir, interrogeant par le fait même la position de chacun·e face à l’état actuel des choses.
11 janvier 2019 - 23 février 2019 - Galerie de l’UQÀM, Montréal
Toute image ne peut jamais être comprise d’une seule et unique façon, car elle vit sous le kaléidoscope des regards humains. Nous ne lisons les images qu’à partir de nos propres connaissances, expériences, croyances et à priori culturels, qui constituent ensemble une vision singulière du monde. Malgré cela, chaque jour, nous voyons des centaines, sinon des milliers d’images à la télé, sur Internet, sur les réseaux sociaux, dans la rue, dans les journaux, les livres, les archive ou les revues, et nous tenons pour acquis que notre point de vue sur elles est le bon.
Ce sont quelques-unes de ces images quotidiennes, celles représentant des situations de guerre, qui sont ici présentées de manière à nous faire éprouver le regard que nous portons sur l’autre. Elles ont été recontextualisées dans une installation in situ donnant à qui la visite l’impression d’être dans un « terrain de jeux », celui du jeu réel des enfants et du jeu politique de l’image. Le son et le positionnement des images génèrent des effets d’hors-champ, d’hors de vue, d’hors d’atteinte. Ceux-ci interagissent pour créer un espace fictif qui active la curiosité et le désir de voir, interrogeant par le fait même la position de chacun·e face à l’état actuel des choses.
« Dans la petite salle, la Galerie de l’UQAM présente Terrain de jeux, projet de fin de maîtrise de Leila Zelli. L’installation en plusieurs vidéos, dont certaines sont à découvrir à travers les orifices d’un mur, parle aussi d’attente et de temps en apparence non productif. Au-delà de nous transporter dans un camp de réfugiés syriens, l’œuvre sonde notre désir de tout voir, de tout comprendre, de tout raisonner. L’ensemble est animé d’un beau dosage de visible et d’invisible. »
Le Devoir
Photos et vidéo : La Galerie de l’UQÀM